Le passage de la notion de consommation d'espace à celle d'artificialisation suppose de prendre en compte, en plus de la surface consommée, l'occupation des sols, leurs usages et leurs fonctionnalités : potentiel écologique ou agronomique, services rendus en termes de biodiversité…
Afin d'insérer une approche qualitative dans le pilotage de la stratégie ZAN, il est ainsi nécessaire de définir des indicateurs s'appuyant sur des données variées comme le degré d'artificialisation des sols, leur niveau d'infiltration, leur intérêt écologique, leur usage agricole, la végétation, la capacité de stockage carbone, la pollution…
Ces différentes données permettant d'apprécier la qualité des sols seront mobilisées dans le cadre du travail de ce cas d'usage, afin de mettre au point un système de notation et d'attribution de score ZAN à des parcelle, grâce à une technologie et un outil permettant de croiser, pondérer et valoriser ces données.
La solution finale consistera donc en un outil de notation et de scénarisation qui facilitera le travail des services dans la démonstration et l'explicitation de différents scénarios d'artificialisation ou de renaturation, le tout dans l'objectif d'accompagner les arbitrages par les décideurs.
*ZAN = Zéro Artificialisation Nette